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Bonjour à tous et bienvenue.

Grand passionné du milieu aquatique, des poissons, des plantes et de l'environnement qui les entourent, je souhaite vous faire partager à travers ce blog, cet univers si fascinant et captivant qu'est l'aquariophilie.

Ce blog, ce veut ouvert et sans aucune science infuse. Tout vos commentaires, expériences, questions ou corrections de mes écrits seront évidemment les bienvenues.

Je vous souhaite bonne lecture.

lundi 31 décembre 2012

Ancistrus commun

ANCISTRUS COMMUN
 
 

Nom d’appellation courante : Ancistrus communs

Famille :   Siluriforme
Sous-famille :   Locariidae
Genre  : Ancistrus 
Espèce : Commun
Synonymes (ou ancien nom) :  A tort Ancistrus Teckiminii et à tort également Ancistrus dolichopterus
Répartition géographique : aucune répartition géographique, puisqu'il s'agit d'un hybride. 
Types d’habitats : Les  2 espèces "souches" de ce poisson vivent dans des cours d'eau sud-américains, du Brésil et de Guyane. Ces cours d'eau sont généralement envahis de racine de la végétation rivulaire. Les courants n'y sont pas violant, mais constant.   
Caractéristique de l’eau : Il faudra donc à l'ancistrus commun, une eau typique amazonienne (douce et plutot acide) : 
  • Température : de 23 à 26°C
  • pH : de 6 à 6,5
  • Dureté : de 5 à 15 °GH
Zone de vie et d’évolution : C'est un poisson qui apprécie les zones de courant, surtout les jeunes spécimens. Il évolue uniquement près du sol et sur tout support.
Régime alimentaire : L'ancistrus commun est omnivore, mais une part importante de nourriture végétale devra lui être apportée. Des comprimés pour poissons de fond, enrichis en matière végétale, seront bien adaptés.  Une racine ou morceau de bois est un support de nourriture ideal pour l'ancistrus, et aurai à priori un apport bénéfique à la digestion. Fondé ou pas, le biotope de base de ces poissons sont richent en racine, donc ça ne peut leur faire de male. Les morceaux de courgettes, concombres et patates sont très appréciés et stimule la ponte.

Description et dimorphisme sexuel :  Sa forme générale est typique des locaridés. Sa bouche en forme de ventouse lui permet de se maintenir en place même par fort courant. Elle est pouvu de nombreuses et minuscules dents lui permettant ainsi de brouter les supports sur lesquels il évoluent. L'ancistrus commun ne dépasse que rarement les 10-11cm.
Les corps est couvert de plaques osseuses, et le premier rayon des nageoires dorsale, pectorales et ventrales est épineux-osseux.


A l'age adulte, le dimorphisme est très marqué. Le male possède des excroissances sur le museau. Certaines femelles assez agées peuvent en posséder de très petites qui se limiteront au bord de bouche.
Chez les jeunes sujets, il est beaucoup plus difficile de faire la difference. Les mâles ont cependant des ondotodes plus développés que les femelles et leur tête est plus large et trappue.




Il existe dans le commerce sous différents patrons de coloration et formes. On trouve aujourd'hui des ancistrus Gold, voiles (avec des nageoires sur-développées), gold voile et depuis peu des ancistrus oranges marbrés de bruns. Autant dire qu'il ne reste plus grand chose de naturel chez se poisson, la souche de base étant déjà un hybride.
Il reste toutefois, un incontournable en aquariophilie.

Comportement : De part sa petite taille, son comportement paissible, et son activité diurne (peu commune chez les locaridés), il est un poisson idéal pour les bacs communautaires. A la recherche de nourriture quazi permanente, il brasse le sol et déloge souvent les dépots coincé dans les zones mortes. Il limite le développement d'algues, mais il ne faut pas croire qu'il remplacera le bon entretien de votre aquarium. 

Même si il est réputé, l'ancistrus a du caractère. Si vous mettez deux gros mâles dans un bac, il y aura un dominant et un dominé. Le dominé ne sortira que pour ce nourrir. Certains cichlidophiles maintiennent même l'ancistrus commun dans des bacs pour cichlides africains. Ses épines l'aide grandement à se faire respecter. Il arrive parfois que deux spécimens entre en conflit. J'ai pu assister et filmer, lors d'un nourrissage un "combat" entre le male dominant et la femelle dominante du bac. Je me suis rendu compte en revisionnant cette video, qu'ils possédait également plusieurs épines osseuses sur les opercules.
Reproduction : La reproduction de l'ancistrus est des plus simple à partir du moment ou vous respecter l'ensemble des paramètres chimiques de l'eau, que vous lui offriez quelques grottes et que la nourriture lui apporte ce dont il a besoin. Autrement dit, à partir du moment ou il se sent bien.
Le male s'approprie une des cavités mise à sa disposition. Il l'a nettoyera minussieusement et attirera une femelle prête à sucomber à ces avances.  
La femelle pond en moyenne entre 40 et 80 oeufs oranges vifs et d'environ 1.5mm, puis ils seront fecondés par le male. Les oeufs étant plutot adhésifs, formeront une grappe lorsque le male commencera à les ventiler. Celui-ci s'occupera seul des oeufs, et des alevins jusqu'à la nage libre. Il les ventilera en battant des nagoires à l'entrée de la cavité.
 
 
 
 
Les oeufs éclosent entre 36 et 60 heures, suivant la température de l'eau. Il s'agit alors de larve posé sur leur gros sac vitellin.
 
 
 
 
 
 
 
  
La nage libre ne sera atteinte qu'après resorbsion de celui-ci.
 
 

 
Au fur et à mesure de la resorbsion, les alevins commencent à se coloré.



 
   
 
 
 
Après à peine 12 jours, les alevins sont des copie de leurs parents.
 
 
 
 
 
Ci-dessous une vidéo d'éclosion de l'ancistrus commun
 

dimanche 2 décembre 2012

Maylandia (ou Metriaclima) Dwarf Manda

Metriaclima Zebra Dwarf Manda
 

 


Famille : Cichlides

Genre : M'bunas

 
Epeces : Métriaclima

Sous-espèce : Zebra

Nom Scientifique : Metriaclima Zebra Dwarf Manda


Nom d’appellation courante :  ---
 

Synonymes (ou ancien nom) :  Maylandia Zebra Dwarf Manda

Répartition géographique : Endémique du lac Malawi.
Il est réparti sur la côte Est du lac et plus précisément sur les côtes sud du mozambique.
Types d’habitats :
Dans les zones exclusivement rocheuses.

Zone de vie et d’évolution :
Fond et intermédiaire.
 
Caractéristique de l’eau :
Typique malawi :
  • Température : entre 21 et 26°C suivant les saisons et la profondeur
  • Ph : entre 7,5 et 8,5
  • Dureté : entre 8 et 15°Gh

Régime alimentaire :

Comme tous les métriaclima, il est un brouteur de aufwuchs (voir définition dans la rubrique nourriture).
Il acceptera en aquarium toutes nourritures lyophilisées. Toutes fois, ce poisson devra recevoir un apport en spiruline, pour couvrir ses besoins nutritionnels naturels.
Les nourritures trop riches et carnées devront être évitées.


Description et dimorphisme sexuel :
 
Ce poison est un des plus petit représentant de l'espece Metriaclima (ou Maylandia). Le male mesure environ 9-10 cm pour le male et la femelle est légèrement plus petite.

A ma connaissance, il n'existe pas de variantes chromatiques chez le male. La femelle quant à elle, peut être OB (orange blotched) ou BB (Blue Blotched).
 
 
 
 
Concernant le dimorphisme sexuel, il n'est pas très compliqué de part les colorations pour les adultes. De manière générale, les males sont plus gros que les femelles, et ont la nageoire anale est plus développée, ainsi que les ocelles plus grosse.

 
 
Comportement :

C'est un poisson plutot calme et assez robuste. Son caractère n'est pas aussi affirmé que la plupart des Zebra, mais il ne se laisse pas faire non plus. Je ne pense pas que ce soit un poisson capable de prendre la dominance d'un bac. Le couple que je maintiens ignore et est ignoré par les autres occupants. Pourtant, il y a des penibles.

 
Reproduction :
Comme la plus grande majorité (si ce n'est pas la totalité) des cichlides de ce lac, c'est un incubateur buccale. Lorsqu'une femelle est prête à pondre, elle répondra aux avances du male, en le suivant sur le lieu de ponte, qui aura au préalable préparé un site de ponte, en creusant le sol à proximité, ou à l’abri de roches. Elle pond alors quelques oeufs sur le sol et ceux-ci seront aussitôt fécondés par le male, puis pris en bouche par la femelle. Le manège recommence ensuite plusieurs fois. L'incubation durera environ 21 jours. Puis les alevins seront laissés à leur sort et recraché par la femelle au pied d'amas rocheux.





mercredi 14 novembre 2012

Haplochrmomis Sp. CH44

Haplochromis sp. CH44
 
 

 
 
 

Nom d’appellation courante : CH44

Famille : Cichlidé

Genre ou espèce : Haplochromis

Nom scientifique : Haplochromis Sp. CH44

Synonymes (ou ancien nom) : Haplochromis Thick Skin, mais je pense qu'il s'agit de 2 espèces différentes / Haplochromis Obliquidens CH44 (à priori à tort)

Répartition géographique


Les avis sont très controversés au sujet de la provenance de ce poisson. Il serait à priori originaire du lac Victoria et/ou du lac Nawampassa, mais sans aucun lieu de pèche répertorié. Après une multitude de recherche sur le net concernant l'origine de ce poisson, il pourrait même être un hybride. En regardant de plus près, il est très proche de Neochromis Rufocaudalis et du véritable Haplochromis Obliquidens Zebra, de par sa forme et son patron de couleur. Serait-il simplement une variante chromatique d'un de ces poissons, du fait de lieu de pèche différent? Est-t-il réellement un hybride? Pleins d'interrogations auxquelles, pas grand monde a de réponse fondée.


 Si toutefois, certains lecteurs avaient des infos (de sources sures) sur la provenance de ce poisson, elles seraient les bienvenues, et permettraient peut-être d'avancer sur ce sujet.
 
Description et dimorphisme sexuel :



Les males peuvent atteindre 10-12cm. Ils ont un panel de couleurs aguicheuses. Lorsque le male veut impressionner un autre poisson, les couleurs deviennent d'une intensité remarquable.









Les femelles sont plus petites 8-10cm, allant du gris au doré, avec les bandes noires latérales plus ou moins visibles.







Types d’habitats : Zone rocheuse

Zone de vie et d’évolution : Toutes hauteurs d'eau.

Caractéristique de l’eau :

    Son habitat origine étant peu fiable, les valeurs ci-dessous sont celles dans lesquelles je m'efforce de maintenir ce poisson.
  • Température : 25-26°C
  • pH : environ 7.5
  • Dureté : aux alentours de 15°gH

Régime alimentaire : Omnivores / insectivores

Comportement :
C'est un poisson a fort caractère. J'ai maintenu cette espèce avec un ratio de 1 males pour 6 femelles, et les femelles étaient beaucoup plus argneuses que le male. Pas seulement entre elles, mais également envers les M'bunas avec lesquelles elles cohabitaient. J'ai eu pas mal de poissons malmenés.
Le male, plutôt calme, tentait de temps à autre des intimidations avec les autres males haplo (sciaenochromis, astatotilapia,....), mais jamais de véritables conflits.

Reproduction :
Comme beaucoup de cichlidés des lacs africains, c'est un incubateur buccal. Lorsqu'une femelle est prête à pondre, l'oviducte est très visible, et répond aux avances du male, en le suivant sur le lieu de ponte. Elle pond alors quelques oeufs sur le sol et ceux-ci seront aussitôt fécondés par le male, puis pris en bouche par la femelle. Le manège recommence ensuite plusieurs fois. L'incubation durera environ 15-16 jours. Puis les alevins seront laissés à leur sort et recraché par la femelle au pied d'amas rocheux.



 



dimanche 11 novembre 2012

Definition aufwuch


L' aufwuch


L'aufwuch est un terme allemand, designant la pellicule "vivante" se formant sur un support immergé. Contrairement à ce que l'on peut entendre ou lire un peu partout, le terme aufwuch n'englobe pas seulement les algues, mais également l'ensemble des organimes et micro-organismes colonnisant cette pellicule d'algue.




Il est la base alimentaire des cichlides du lac Malawi appartennant au groupe des M'bunas.
Je laisse volontairement, sur l'ensemble de mes bacs destinés à ce biotope, proliferer l'aufwuch. Certain trouve ça peu esthétique, mais il donne un aspect très naturel au bac, et quoi de mieux que de voir des poissons se comporter comme il le ferai dans leur milieu naturel et ainsi conserver leur instinct alimentaire.

samedi 10 novembre 2012

Metriaclima (ex-Maylandia) Esthérae

Métriaclima Estherae
 

 
Famille : Cichlides

Genre ou espèce : M'bunas

Sous-espèce : Metriaclima

Nom Scientifique : Metriaclima Estherae (anciennement maylandia Estherae)

Nom d’appellation courante :  Estherae




Synonymes (ou ancien nom) : anciennement maylandia Estherae

Répartition géographique : Endémique du lac Malawi.
Il est réparti sur la côte Est du lac et plus précisément sur les côtes sud du mozambique.
Types d’habitats :
Dans les zones exclusivement rocheuses.

Zone de vie et d’évolution :
Fond et intermédiaire.
Caractéristique de l’eau :
Typique malawi :
  • Température : entre 22 et 29°C suivant les saisons
  • Ph : entre 7,5 et 8,5
  • Dureté : entre 8 et 15°Gh
Régime alimentaire :

L'estherae est un brouteur de aufwuchs (voir définition dans la rubrique nourriture).
Il acceptera en aquarium toutes nourritures lyophilisées. Toutes fois, ce poisson devra recevoir un apport en spiruline, pour couvrir ses besoins nutritionnels naturels.
Les nourritures trop riches et carnées devront être évitées. Ce poisson est un véritable glouton et à vite tendance à prendre de l'embonpoint.
Description et dimorphisme sexuel :




Le metriaclima estherae mesure environ 11-12cm pour le male et 8-10cm pour la femelle.









Il existe plusieurs variantes chromatiques chez ce poisson qui sont désignées sous le terme de "forme". Pour le male, il peut être de forme B (bleu), O (orange) ou OB (aussi appelé marmelade), et pour la femelle, elle ne peut être que de forme O et OB uniquement.
 
 


Concernant le dimorphisme sexuel, il n'est pas très compliqué pour les formes B et O.
Il faudra avoir un oeil plus averti pour la forme OB.
De manière générale, les males sont plus gros que les femelles, ont l'ensemble de leurs nageoires plus développées.
De plus leur front est plus proéminant, que chez la femelle.






Pour la forme O, le male est assez facilement reconnaissable par ses nageoires beaucoup plus bleutées que chez la femelle.







Comportement :
C'est un poisson assez remuant, mais très pacifique. De part sa taille assez imposante pour un M'bunas et son répondant plutôt costaud, il est peu chahuté. Il joue souvent un rôle de médiateur dans un bac, en venant séparer deux poissons en conflits tout simplement en se positionnant entre les deux.
Il peut donc être intéressant à maintenir dans un bac peuplé de poissons agressifs.
Les males sont très entreprenant envers les femelles. Une maintenance en trio 1M/2F est fortement recommandé, afin d'éviter que l'unique femelle soit harcelée en permanence.
 
Reproduction :
Comme la plus grande majorité (si ce n'est pas la totalité) des cichlides de ce lac, c'est un incubateur buccale. Lorsqu'une femelle est prête à pondre, elle répondra aux avances du male, en le suivant sur le lieu de ponte, qui aura au préalable préparé un site de ponte, en creusant le sol à proximité, ou à l'abri de roches. Elle pond alors quelques oeufs sur le sol et ceux-ci seront aussitôt fécondés par le male, puis pris en bouche par la femelle. Le manège recommence ensuite plusieurs fois. L'incubation durera environ 21 jours. Puis les alevins seront laissés à leur sort et recraché par la femelle au pied d'amas rocheux.


samedi 3 novembre 2012

Sciaenochromis Fryeri

SCIAENOCHROMIS FRYERI



 
Famille : Cichlides

Genre ou espèce : Haplo

Sous-espèce : Sciaenochromis

Nom Scientifique : Sciaenochromis Fryeri (depuis 1993)

Nom d’appellation courante : Fryeri et à tort Ahli

Synonymes (ou ancien nom) : Ce poisson, longtemps appelé Haplochromis Ahli ou Sciaenochromis Ahli a été renommé par Ad. Konings en 1993, en Sciaenochromis Fryeri. Il s'agit maintenant de 2 espèces bien distinctes.
Répartition géographique : Endémique du lac Malawi.
Il est réparti sur la plupart des cotes du lac. Les spécimens les plus importés viennent la plupart du temps de Likoma et de Maleri Island.
Types d’habitats :
Dans les zones rocheuses ou se reproduisent les M'bunas. 

Zone de vie et d’évolution :
Fond et intermédiaire 

Caractéristique de l’eau :
Typique malawi :  
  •  Température : entre 22 et 29°C suivant les saisons
  •  Ph : entre 7,5 et 8,5
  •  Dureté : entre 8 et 15°Gh

Régime alimentaire :
Dans son biotope naturel, il est piscivore, et plus précisément chasseur d'alevins.
Il chasse la plupart du temps à l’affût en restant immobile, puis déclenche son attaque en un éclair lorsque qu'une proie est à porté.
Mais il peut aussi adopté un comportement beaucoup plus élaboré. Il simule une fouille de sol à la manière des mbunas se nourrissant. Les alevins, probablement beaucoup moins inquiets, se méfient moins, et l'attaque reste la même.

Description et dimorphisme sexuel :







 La coloration splendide des males, son comportement plutôt calme et sa forme élancée (peu commune dans ce lac), en font un poisson très apprécié et souvent maintenu.



 
 
 
Les différences chromatiques et morphologiques diffèrent peu en fonction du lieu de pèche. Toutefois, il existe quelques variantes qui, à priori, n'auraient aucun lien avec sa localité de provenance. Les males de la variété Iceberg, possède une coloration blanche sur la crète de la nageoire dorsale plus prononcée et se prolongeant jusqu'à la bouche du poisson. 



 

 
De la meme manière certains spécimens ont une coloration plus ou moins soutenue des nageoires inferieures. Les pelviennes peuvent être bleues, blanches, jaunes ou rarement tirant sur le gris-noir. La nageoire anale peut même virée à l'orange.
 
 

 


  
Les photos parlant d'elles même concernant le dimorphisme sexuel. Je ne m'attarderait pas la dessus.
Toutefois, le sexage n'est pas aisé sur les juvéniles, puisque la coloration des males n'apparait pas avant plusieurs mois après la naissance, et que les males les plus dominés auront même du mal à ce colorer.
 



Les femelles étant beaucoup moins colorées que les males, il est très difficile de définir avec certitude de quelle localités ou variétés elles proviennent.
Les males juvéniles ou dominés sont beaucoup moins colorés et présentent des ocelles sur le de la dorsale et sur la caudale.
 
   
Comportement :
Le sciaenochromis fryeri est un poisson très calme, qui supporte facilement la présence de M'bunas. On peut lire beaucoup d'avis divergent à ce sujet, mais dans mes bacs, je n'ai jamais eu le moindre problème dans mes bacs, il m'arrive même d'avoir des incubations dans un 240l ou je maintiens un couple très à l'étroit et peuplé de M'bunas.

 

Reproduction :
Comme la plus grande majorité (si ce n'est pas la totalité) des cichlides de ce lac, c'est un incubateur bucale. Lorsqu'une femelle est prête à pondre, l'oviducte est très visible, et répond au avance du male, en le suivant sur le lieu de ponte. Elle pond alors quelques oeufs sur le sol et ceux-ci seront aussitôt fécondés par le male, puis pris en bouche par la femelle. Le manège recommence ensuite plusieurs fois. L'incubation est plus courte que chez les M'bunas et durera environ 15-16 jours. Puis les alevins seront laissés à leur sort et recraché par la femelle au pied d'amas rocheux.  








dimanche 28 octobre 2012

Microgeophagus Ramirézi

LE RAMIREZI


 
Nom d’appellation courante : Ramirézi
 
Nom scientifique : Microgéophagus (ou Mikrogéophagus) Ramirézi
Synonymes (ou ancien nom) : Apistrogramma Ramirézi, Papiliochromis Ramirézi
Répartition géographique : Dans le sud du Venezuela et l’est de la Colombie. Plus précisément sur le bassin du Rio Orinoco et ses affluents (Rio Meto, Rio Vichade,…)
Types d’habitats : Cours d’eau et marre des Llanos
Zone de vie et d’évolution : Couche inférieur des eaux.
 
 
Espérance de vie : 2 ans - voir moins
Caractéristique de l’eau                 
                  -  pH : entre 5 et 7
             - Dureté minérale : de 1 à 8 ° GH
            - Température moyenne : entre 25 et 29°C
 
 
Description et dimorphisme sexuel :

Le ramirézi est un cichlidé nain de forme ovoidale ne dépassant que rarement les 6-7cm pour le male et un peu moins pour la femelle. La couleur de fond est le blanc (marbré de gris lorsqu'il est stressé). Lorsque ce poisson se sent à l'aise et qu'il nous délivre ses plus belles couleurs, il possède un dégradé partant du rouge-orangé au niveau de la bouche, 
passant par le jaune, pour se terminé par le blanc juste au debut de la nageoire caudale.

Suivant l'angle d'exposition à la lumière, des reflets bleus métalliques apparaissent sur la quazi totalité du corp.

Une photo du male à gauche, et de la femelle en dessous, vous donnerons un aperçu du patron de coloration magnifique de ce poisson.



Pour ce qui est du dimorphisme sexuel, il est assez marqué. Le ventre rosé de la femelle est un repère par lequel il est impossible de ce trompé. Toutefois, lorsqu'il est stressé,  (c'est le cas par exemple en bourse) et qu'il perd ses couleurs, plusieurs critères peuvent permettre un sexage.

Les 2ème et 3ème rayons de la nageoire dorsale, sont plus développés chez le male. Cette même nageaoire, ainsi que les pelviennes et l'anale sont également légèrement plus longue chez monsieur.

Enfin le ventre de la femelle est légèrement plus rebondit, mais c'est moins évidant.

On trouve malheureusement dans le commerce, des formes "voile", aux nageoires surdimensionnées, "Bleu" ou l'ensemble du corps prend des reflets bleu métallique, ou bien encore "Gold", ou cette fois il n'a plus du tout de rouge, plus de bande noir (limite albinos). Ces poissons, issus de sélections, ne devrait pas être vendu, à mon sens. Ils sont beaucoup trop loin de la forme sauvage, qui est une des plus grande splendeur de l'aquariophilie, et, à des fins commerciales ont été "créés par l'homme". Ceci n'engage que moi, mais je me sent obligé de vous sensibiliser sur ce sujet.
 
 
Régime alimentaire : Ce poisson à un régime alimentaire plutôt carné. Il se nourrit de larves, de vers, de petits crustacés et d’insectes en tout genre. Il peut également s’attaquer aux alevins, de manières assez frénétiques. J’en ai fait plusieurs fois l’expérience malheureuse, avec de jeunes alevins de néons rose ou d’ancistrus que j’ai voulu introduire, bien trop tôt, dans des bacs communautaires où étaient hébergé des ramirézis.
En aquarium, il sera omnivore et acceptera paillettes et granulés du commerce. Il est toutefois souhaitable pour leur instinct, de leur donné au moins 1 à 2 fois par semaines de la nourriture vivante, de type vers de vase, artemias, anguillules, vers grindals, larves de moustique, daphnies, etc.... Ils vous le rendront bien par leurs couleurs, leur comportement et éventuellement leurs reproductions.
Préférez de la nourriture adaptée à la taille de sa bouche, qui est assez petite.
 
Comportement : C'est un poisson très paisible, hors période de reproduction. Il navigue la plupart du temps à proximité du sol et aime les bacs plantés, voire très planté, avec des zones libres. Il appréciera se faufiler entre les divers plantes ou se mettre sous le couvert d’une feuille d’anubias barteri. Cela permettra également à la (ou aux) femelle(s) de se mettre à l’abri d’un male un peu trop entreprenant.
Ce poisson est curieux. Tout nouvel arrivant dans le bac aura probablement la visite de Microgéophagus Ramirézi, et sera inspecter de près. Il en est de même lors d’une modification du décor, ou il viendra voir ce qui à changer ou bouger. Un mouvement inhabituel, et il se figera comme si il était intrigué.

Il devra être maintenu en couple, voir en petit groupe si la surface au sol de l’aquarium le permet. Il faudra compter une surface d’environ 50cmx50cm par mâle, afin que chacun puisse s’établir un territoire, sans vis-à-vis l’un sur l’autre. Un bac de 200 litres pourra donc accueillir 2 couples par exemple, mais dans ce genre de situation, il ne faudra pas lésiner sur les plantes et les cachettes (amas de roches, racines,…)
 
ReproductionLa reproduction proprement dite, n'est pas si simple à obtenir que l'on peut le lire ou l'entendre un peu partout. Les pontes arrivent très fréquemment, à partir du moment qu'un couple est formé et qu'il se sent à l'aise dans l'aquarium. Mais les poissons vendus dans le commerce sont souvent issu d'élevages intensifs, et ont beaucoup perdu de leur instinct protecteur parental et de leur fécondité. Il n'est pas rare de se retrouver avec des poissons qui dévorent leurs œufs, un poisson stérile, et des œufs qui n'écloront jamais.
 

Mâle et femelle se choisissent mutuellement, généralement au milieu d’un groupe. Lorsque le couple est formé de manière naturelle, ils resplendissent de couleurs et se promènent l’un à côté de l’autre, et les pontes tardent peu à arriver.
Il est, toutefois possible d’obtenir des pontes avec un couple « imposé », mais elles se feront attendre et sans aucune certitude, qu’elles arrivent un jour.
Le ramirézi est un pondeur sur substrat découvert. Les œufs étant peu voir pas adhésif, ils seront déposés dans un creux assez large pour accueillir de 80 à 200 oeufs. Le support peut être le dessus d’une pierre présentant un léger creux, une feuille de plante très large et assez près du sol, ou une sorte de petit cratère creusé dans le sable par les futurs parents.
Lorsqu'un couple s'apprete à se reproduduire, l'oviducte de la femelle est nettement apparent. Le couple choisi alors son lieu de ponte et le site sera nettoyé par le couple, tout en prenant garde qu'aucun colocataire ne s'approche de trop près du territoire.
Ci-dessous une video d'un couple en plein nettoyage.
 
Lorsque le site est "propre", la femelle pond ses premier oeufs en frétillant au ras du support, et le male vient féconder les oeufs au fur et à mesure que le femelle en dépose. La ponte peut durer de 20 minutes à plus d'une heure en fonction du nombre d'oeufs, mais aussi de la tranquilité du couple par apport aux autres pensionnaires.
Ci-dessous une video une ponte en live.
 
 
 
Une fois la ponte terminée, les parents surveilleront à tour de rôle les oeufs jusqu'à éclosion, sous réserve qu'ils soient fécond et/ou que les parents ne soient pas plus tentés par la frillandisse, que l'élevage de leurs petits. Tout intru sur leur territoire sera chassé.
Ci-dessous une video de la surveillance des parents.
 
Si la reproduction à lieu en bac communautaire, il est préférable de laisser une légère lumière la nuit, afin que les parents puissent protéger leurs oeufs et d'eviter qu'il ne soient dévorés par les autres poissons du bac, mais il est vraiment peu probable qu'il y ai des rescapés.
Les oeufs éclosent au bout de 48h environ, et les larves, ne se déplaçant pas tant que leur sac vitellin n'est pas résorbé, resteront dans leur nid toujours sous la protection des parents.
Il arrive que les parents déplacement les larves, si ils ne les sentent pas en sécurité.

Le sac vitellin se résorbe après 4 à 6 jours, et la nage libre commence. Les alevins feront leurs premiers déplacements, toujours sous surveillance parentale. Si un jeune étourdi s'égare, il sera repris en bouche par l'un des deux parents, et ramené avec le reste de la troupe.

Le nourrissage doit-être assuré, dès la nage libre. Vu la taille modeste des alevins, seul les micro-organismes  (infusoire et/ou paramécie) peuvent satisfaire leur appétit et est nécessaire pour une bonne croissance. Ils pourront commencer à être nourrit de nauplie d'artemia à pertir d'une semaine de nage libre, puis de micro-vers, daphnie, sans oublier la nourriture lyophilisée à laquelle il faudra les habituer.