LE RAMIREZI
Nom d’appellation courante : Ramirézi
Nom
scientifique :
Microgéophagus (ou Mikrogéophagus) Ramirézi
Synonymes
(ou ancien nom) :
Apistrogramma Ramirézi, Papiliochromis Ramirézi
Répartition
géographique : Dans le
sud du Venezuela et l’est de la Colombie. Plus précisément sur le bassin du Rio
Orinoco et ses affluents (Rio Meto, Rio Vichade,…)
Types
d’habitats : Cours d’eau et marre des Llanos
Zone de vie et d’évolution : Couche inférieur des eaux.
Espérance de
vie : 2 ans - voir moins
Caractéristique
de l’eau :
- pH : entre 5
et 7
- Dureté
minérale : de 1 à 8 ° GH
- Température moyenne : entre 25 et 29°C
Description et dimorphisme sexuel :
Le ramirézi est un cichlidé nain de forme ovoidale ne dépassant que rarement les 6-7cm pour le male et un peu moins pour la femelle. La couleur de fond est le blanc (marbré de gris lorsqu'il est stressé). Lorsque ce poisson se sent à l'aise et qu'il nous délivre ses plus belles couleurs, il possède un dégradé partant du rouge-orangé au niveau de la bouche,
passant par le jaune, pour se terminé par le blanc juste au debut de la nageoire caudale.
Suivant l'angle d'exposition à la lumière, des reflets bleus métalliques apparaissent sur la quazi totalité du corp.
Une photo du male à gauche, et de la femelle en dessous, vous donnerons un aperçu du patron de coloration magnifique de ce poisson.
Pour ce qui est du dimorphisme sexuel, il est assez marqué. Le ventre rosé de la femelle est un repère par lequel il est impossible de ce trompé. Toutefois, lorsqu'il est stressé, (c'est le cas par exemple en bourse) et qu'il perd ses couleurs, plusieurs critères peuvent permettre un sexage.
Les 2ème et 3ème rayons de la nageoire dorsale, sont plus développés chez le male. Cette même nageaoire, ainsi que les pelviennes et l'anale sont également légèrement plus longue chez monsieur.
Enfin le ventre de la femelle est légèrement plus rebondit, mais c'est moins évidant.
On trouve malheureusement dans le commerce, des formes "voile", aux nageoires surdimensionnées, "Bleu" ou l'ensemble du corps prend des reflets bleu métallique, ou bien encore "Gold", ou cette fois il n'a plus du tout de rouge, plus de bande noir (limite albinos). Ces poissons, issus de sélections, ne devrait pas être vendu, à mon sens. Ils sont beaucoup trop loin de la forme sauvage, qui est une des plus grande splendeur de l'aquariophilie, et, à des fins commerciales ont été "créés par l'homme". Ceci n'engage que moi, mais je me sent obligé de vous sensibiliser sur ce sujet.
Le ramirézi est un cichlidé nain de forme ovoidale ne dépassant que rarement les 6-7cm pour le male et un peu moins pour la femelle. La couleur de fond est le blanc (marbré de gris lorsqu'il est stressé). Lorsque ce poisson se sent à l'aise et qu'il nous délivre ses plus belles couleurs, il possède un dégradé partant du rouge-orangé au niveau de la bouche,
passant par le jaune, pour se terminé par le blanc juste au debut de la nageoire caudale.
Suivant l'angle d'exposition à la lumière, des reflets bleus métalliques apparaissent sur la quazi totalité du corp.
Une photo du male à gauche, et de la femelle en dessous, vous donnerons un aperçu du patron de coloration magnifique de ce poisson.
Pour ce qui est du dimorphisme sexuel, il est assez marqué. Le ventre rosé de la femelle est un repère par lequel il est impossible de ce trompé. Toutefois, lorsqu'il est stressé, (c'est le cas par exemple en bourse) et qu'il perd ses couleurs, plusieurs critères peuvent permettre un sexage.
Les 2ème et 3ème rayons de la nageoire dorsale, sont plus développés chez le male. Cette même nageaoire, ainsi que les pelviennes et l'anale sont également légèrement plus longue chez monsieur.
Enfin le ventre de la femelle est légèrement plus rebondit, mais c'est moins évidant.
On trouve malheureusement dans le commerce, des formes "voile", aux nageoires surdimensionnées, "Bleu" ou l'ensemble du corps prend des reflets bleu métallique, ou bien encore "Gold", ou cette fois il n'a plus du tout de rouge, plus de bande noir (limite albinos). Ces poissons, issus de sélections, ne devrait pas être vendu, à mon sens. Ils sont beaucoup trop loin de la forme sauvage, qui est une des plus grande splendeur de l'aquariophilie, et, à des fins commerciales ont été "créés par l'homme". Ceci n'engage que moi, mais je me sent obligé de vous sensibiliser sur ce sujet.
Régime alimentaire : Ce poisson à un régime alimentaire plutôt carné. Il
se nourrit de larves, de vers, de petits crustacés et d’insectes en tout genre.
Il peut également s’attaquer aux alevins, de manières assez frénétiques. J’en
ai fait plusieurs fois l’expérience malheureuse, avec de jeunes alevins de
néons rose ou d’ancistrus que j’ai voulu introduire, bien trop tôt, dans des
bacs communautaires où étaient hébergé des ramirézis.
En aquarium, il sera omnivore et
acceptera paillettes et granulés du commerce. Il est toutefois souhaitable pour
leur instinct, de leur donné au moins 1 à 2 fois par semaines de la nourriture
vivante, de type vers de vase, artemias, anguillules, vers grindals, larves de
moustique, daphnies, etc.... Ils vous le rendront bien par leurs couleurs, leur
comportement et éventuellement leurs reproductions.
Préférez de
la nourriture adaptée à la taille de sa bouche, qui est assez petite.
Comportement : C'est un poisson très paisible, hors période de
reproduction. Il navigue la plupart du temps à proximité du sol et aime les
bacs plantés, voire très planté, avec des zones libres. Il appréciera se
faufiler entre les divers plantes ou se mettre sous le couvert d’une feuille
d’anubias barteri. Cela permettra également à la (ou aux) femelle(s) de se
mettre à l’abri d’un male un peu trop entreprenant.
Ce poisson est curieux. Tout nouvel
arrivant dans le bac aura probablement la visite de Microgéophagus Ramirézi, et
sera inspecter de près. Il en est de même lors d’une modification du décor, ou
il viendra voir ce qui à changer ou bouger. Un mouvement inhabituel, et il se
figera comme si il était intrigué.
Il devra être maintenu en couple, voir en petit groupe si la surface au sol de l’aquarium le permet. Il faudra compter une surface d’environ 50cmx50cm par mâle, afin que chacun puisse s’établir un territoire, sans vis-à-vis l’un sur l’autre. Un bac de 200 litres pourra donc accueillir 2 couples par exemple, mais dans ce genre de situation, il ne faudra pas lésiner sur les plantes et les cachettes (amas de roches, racines,…)
Il devra être maintenu en couple, voir en petit groupe si la surface au sol de l’aquarium le permet. Il faudra compter une surface d’environ 50cmx50cm par mâle, afin que chacun puisse s’établir un territoire, sans vis-à-vis l’un sur l’autre. Un bac de 200 litres pourra donc accueillir 2 couples par exemple, mais dans ce genre de situation, il ne faudra pas lésiner sur les plantes et les cachettes (amas de roches, racines,…)
Reproduction : La reproduction proprement dite, n'est pas si
simple à obtenir que l'on peut le lire ou l'entendre un peu partout. Les pontes
arrivent très fréquemment, à partir du moment qu'un couple est formé et qu'il
se sent à l'aise dans l'aquarium. Mais les poissons vendus dans le commerce
sont souvent issu d'élevages intensifs, et ont beaucoup perdu de leur instinct
protecteur parental et de leur fécondité. Il n'est pas rare de se retrouver
avec des poissons qui dévorent leurs œufs, un poisson stérile, et des œufs qui
n'écloront jamais.
Mâle et femelle se choisissent mutuellement, généralement
au milieu d’un groupe. Lorsque le couple est formé de manière naturelle, ils
resplendissent de couleurs et se promènent l’un à côté de l’autre, et les
pontes tardent peu à arriver.
Il est, toutefois possible d’obtenir des
pontes avec un couple « imposé », mais elles se feront attendre et
sans aucune certitude, qu’elles arrivent un jour.
Le ramirézi est un
pondeur sur substrat découvert. Les œufs étant peu voir pas adhésif, ils seront
déposés dans un creux assez large pour accueillir de 80 à 200 oeufs. Le support
peut être le dessus d’une pierre présentant un léger creux, une feuille de
plante très large et assez près du sol, ou une sorte de petit cratère creusé
dans le sable par les futurs parents.
Lorsqu'un couple s'apprete à se reproduduire, l'oviducte de la femelle est nettement apparent. Le couple choisi alors son lieu de ponte et le site sera nettoyé
par le couple, tout en prenant garde qu'aucun colocataire ne s'approche de trop près du territoire.
Ci-dessous une video d'un couple en plein nettoyage.
Lorsque le site est "propre", la femelle pond ses premier oeufs en frétillant au ras du support, et le male vient féconder les oeufs au fur et à mesure que le femelle en dépose. La ponte peut durer de 20 minutes à plus d'une heure en fonction du nombre d'oeufs, mais aussi de la tranquilité du couple par apport aux autres pensionnaires.
Ci-dessous une video une ponte en live.
Une fois la ponte terminée, les parents surveilleront à tour de rôle les oeufs jusqu'à éclosion, sous réserve qu'ils soient fécond et/ou que les parents ne soient pas plus tentés par la frillandisse, que l'élevage de leurs petits. Tout intru sur leur territoire sera chassé.
Ci-dessous une video de la surveillance des parents.
Si la reproduction à lieu en bac communautaire, il est préférable de laisser une légère lumière la nuit, afin que les parents puissent protéger leurs oeufs et d'eviter qu'il ne soient dévorés par les autres poissons du bac, mais il est vraiment peu probable qu'il y ai des rescapés.
Les oeufs éclosent au bout de 48h environ, et les larves, ne se déplaçant pas tant que leur sac vitellin n'est pas résorbé, resteront dans leur nid toujours sous la protection des parents.
Il arrive que les parents déplacement les larves, si ils ne les sentent pas en sécurité.
Le sac vitellin se résorbe après 4 à 6 jours, et la nage libre commence. Les alevins feront leurs premiers déplacements, toujours sous surveillance parentale. Si un jeune étourdi s'égare, il sera repris en bouche par l'un des deux parents, et ramené avec le reste de la troupe.
Le nourrissage doit-être assuré, dès la nage libre. Vu la taille modeste des alevins, seul les micro-organismes (infusoire et/ou paramécie) peuvent satisfaire leur appétit et est nécessaire pour une bonne croissance. Ils pourront commencer à être nourrit de nauplie d'artemia à pertir d'une semaine de nage libre, puis de micro-vers, daphnie, sans oublier la nourriture lyophilisée à laquelle il faudra les habituer.
Il arrive que les parents déplacement les larves, si ils ne les sentent pas en sécurité.
Le sac vitellin se résorbe après 4 à 6 jours, et la nage libre commence. Les alevins feront leurs premiers déplacements, toujours sous surveillance parentale. Si un jeune étourdi s'égare, il sera repris en bouche par l'un des deux parents, et ramené avec le reste de la troupe.
Le nourrissage doit-être assuré, dès la nage libre. Vu la taille modeste des alevins, seul les micro-organismes (infusoire et/ou paramécie) peuvent satisfaire leur appétit et est nécessaire pour une bonne croissance. Ils pourront commencer à être nourrit de nauplie d'artemia à pertir d'une semaine de nage libre, puis de micro-vers, daphnie, sans oublier la nourriture lyophilisée à laquelle il faudra les habituer.